Velliangiri Hills

Dans l’ombre des montagnes Velliangiri, souvent appelées le « Kailash du Sud », Gabriel Lumiel trouva un sanctuaire de paix et de réflexion. Ces montagnes, situées dans le sud de l’Inde, sont enveloppées d’une aura mystique et sont réputées pour leur énergie spirituelle puissante. Les pèlerins y viennent en quête de transformation intérieure, attirés par la légende selon laquelle Shiva lui-même aurait foulé ce sol sacré.

Les Velliangiri Hills, nichées dans la chaîne des Ghâts occidentaux, se dressent majestueusement à environ 40 kilomètres de Coimbatore, dans l’État du Tamil Nadu. Cette chaîne de sept collines est un lieu de pèlerinage renommé, attirant des milliers de dévots chaque année. Les montagnes culminent à environ 1 800 mètres d’altitude, offrant des panoramas à couper le souffle sur les vallées environnantes et les forêts luxuriantes.

Ces collines sont plus qu’un simple paysage naturel ; elles sont imprégnées d’histoire et de spiritualité. Selon la tradition, c’est ici que le Seigneur Shiva aurait dansé le Tandava, la danse cosmique de la création et de la destruction. Les pèlerins entreprennent un voyage ardu pour atteindre le sommet, où se trouve un petit sanctuaire dédié à Shiva. Ce périple est considéré comme une quête spirituelle, un rite de passage vers une compréhension plus profonde de soi et de l’univers.

Les sentiers sinueux qui mènent au sommet traversent des forêts denses, abritant une biodiversité riche et variée. Les randonneurs peuvent apercevoir des espèces rares de plantes et d’animaux, ainsi que des cascades cachées qui ajoutent à la magie du lieu. Le chant des oiseaux et le murmure des ruisseaux créent une symphonie naturelle, invitant à la méditation et à l’introspection.

L’air est chargé d’une énergie palpable, une force qui invite à la méditation et à l’introspection. Les arbres séculaires et les ruisseaux chantants créent une symphonie naturelle qui apaise l’esprit et ouvre le cœur. C’est ici que Gabriel, dans sa quête de sens, choisit de se retirer pour approfondir ses réflexions.

Gabriel n’était pas arrivé ici par hasard. Il avait entrepris un voyage épique à bord de son fidèle Combi T2, surnommé le « Purple Nomad ». Ce véhicule emblématique, avec son allure rétro et son intérieur aménagé pour les longues escapades, était bien plus qu’un simple moyen de transport ; il était le compagnon de route idéal pour un voyage introspectif.

Le périple de Gabriel débuta en France, où il quitta son quotidien pour embrasser l’inconnu. Traversant l’Europe, il s’arrêta dans des lieux chargés d’histoire et de spiritualité, comme les monastères des Alpes suisses et les cathédrales gothiques allemandes. Chaque étape était une occasion de méditer et de se reconnecter à son essence.

En Allemagne, il fit une halte à Heidelberg, une ville universitaire connue pour son atmosphère romantique et son vieux pont. Là, Gabriel se perdit dans les ruelles pavées, s’imprégnant de la culture et de l’histoire, tout en réfléchissant aux liens entre l’éducation et le développement personnel.

En traversant la Turquie, il fut captivé par Istanbul, cette ville à la croisée des mondes, où l’Orient rencontre l’Occident. Les bazars animés et les mosquées majestueuses lui rappelèrent l’importance de l’harmonie entre les cultures et les croyances.

Son voyage le mena ensuite en Cappadoce, une région célèbre pour ses paysages lunaires et ses habitations troglodytes. Gabriel y trouva une source d’inspiration, méditant sur la résilience et l’adaptabilité des peuples qui avaient façonné ces terres.

Poursuivant sa route vers l’est, Gabriel plongea dans les paysages arides de l’Iran, où il fut touché par la chaleur et l’hospitalité des habitants. Les déserts silencieux et les montagnes imposantes devinrent des lieux de contemplation profonde.

En Iran, il s’arrêta à Ispahan, une ville dont l’architecture islamique et les jardins luxuriants lui offrirent un répit bienvenu. Gabriel passa des heures à flâner dans les bazars, observant la vie quotidienne et s’inspirant de la beauté des mosaïques colorées.

Après avoir parcouru près de 9 000 kilomètres, Gabriel atteignit finalement l’Inde. Ce voyage, qui dura environ trois mois, fut jalonné d’expériences transformatrices et de rencontres mémorables. Chaque kilomètre parcouru était une étape vers une compréhension plus profonde de lui-même et du monde qui l’entourait.

En Inde, le Purple Nomad trouva enfin son chemin vers les Velliangiri Hills. La route sinueuse qui menait aux montagnes était un voyage en soi, jalonnée de villages pittoresques et de temples millénaires. Chaque virage rapprochait Gabriel de sa destination ultime, un lieu où il espérait trouver des réponses à ses questions les plus profondes.

Dans son sac à dos, Gabriel n’avait emporté qu’un seul livre : « The Secret of the Ages » de Robert Collier. Ce livre, acheté par correspondance alors qu’il n’était qu’un jeune homme dans la vingtaine, avait été pour lui une révélation, une sorte de bible personnelle. À chaque lecture, Gabriel découvrait de nouvelles couches de sagesse, aidé par l’énergie inspirante des Velliangiri.

Robert Collier, un écrivain et publicitaire américain, a consacré sa vie à explorer le pouvoir de l’esprit humain. Dans « The Secret of the Ages », il développe l’idée que chaque individu possède une force intérieure capable de transformer ses rêves en réalité. Une des métaphores puissantes qu’il utilise est celle de la « carte au trésor » intérieure. Selon Collier, chacun de nous possède une carte qui nous guide vers nos désirs les plus profonds et nos objectifs les plus élevés. Cette carte, bien qu’invisible, est tracée par nos pensées, nos croyances et notre imagination.

Né à la fin du XIXe siècle, Robert Collier a commencé sa carrière comme vendeur avant de se tourner vers l’écriture. Ses expériences personnelles, notamment une lutte contre la maladie, l’ont poussé à explorer les mystères de l’esprit et à partager ses découvertes avec le monde. Ses livres, devenus des classiques du développement personnel, continuent d’inspirer des générations de lecteurs.

Dans le silence des montagnes, Gabriel méditait sur les leçons de Collier. L’imagination créatrice était pour lui le moteur de toute innovation. Dans le monde du recrutement, cela signifiait voir au-delà des compétences actuelles pour imaginer le potentiel futur des individus. Collier enseignait également que croire en ses capacités était essentiel pour surmonter les obstacles. Gabriel appliquait cette leçon en cultivant une confiance inébranlable en sa vision du recrutement éthique et humaniste. Face aux défis, la persévérance était clé. Gabriel se rappelait que chaque échec était une leçon déguisée, une opportunité d’apprendre et de s’améliorer.

Mais c’est la Loi de l’Attraction qui résonna le plus profondément en lui. Cette loi, qui stipule que l’on attire ce à quoi l’on pense intensément, devint un outil puissant dans l’arsenal de Gabriel. En cultivant des pensées positives, on attire des circonstances favorables. Gabriel voyait cela comme un appel à créer un environnement de travail où l’énergie positive pouvait prospérer. Dans l’atmosphère vibrante des Velliangiri, Gabriel ressentit intensément le pouvoir de la Loi de l’Attraction. Il réalisa que cette loi ne se limitait pas à une simple pensée magique, mais qu’elle exigeait une intention claire et une action alignée.
Gabriel avait utilisé la Loi de l’Attraction pour transformer sa propre vie. Il avait appris à dessiner sa propre « carte au trésor », à visualiser ses désirs avec une intensité telle qu’ils finissaient par se manifester dans sa réalité. En tant que mentor, il formait également ses élèves à utiliser cette loi. Il leur enseignait à croire si profondément en leurs rêves qu’ils devenaient inévitables. Dessiner leur carte au trésor, y croire intensément, et agir en accord avec leurs aspirations devint pour eux une voie vers la réalisation de tous leurs désirs.

Pour Gabriel, la Loi de l’Attraction était bien plus qu’un simple concept ; c’était un mode de vie. Il s’engagea à attirer des talents qui partageaient une vision commune et à cultiver un environnement où les ambitions collectives pouvaient s’épanouir. La Loi de l’Attraction devint ainsi un pilier de sa philosophie professionnelle, guidant chaque interaction et chaque décision. C’était un outil d’une puissance incommensurable, capable de transformer non seulement des carrières, mais aussi des vies entières.

Dans l’énergie mystique des Velliangiri, Gabriel trouva une clarté renouvelée. Les enseignements de Robert Collier, enrichis par la puissance du lieu, devinrent pour lui une étoile guide. Il réalisa que, tout comme ces montagnes sacrées, chaque individu possède une profondeur et une sagesse à explorer. En quittant Velliangiri, Gabriel emporta avec lui non seulement les leçons de Collier, mais aussi une vision renforcée de son rôle en tant que recruteur yogi, prêt à inspirer et à transformer le monde du travail.