Le bruit de l’aiguille électrique résonnait dans l’atelier feutré de Malik, tatoueur depuis plus de quarante ans. Une amitié silencieuse s’était tissée entre lui et Gabriel Lumiel, le Recruteur Yogi. Ce jour-là, en 2045, Gabriel s’était installé sur la chaise en cuir usé de ce sanctuaire de l’encre et de l’aiguille. Malik, avec ses mains sûres et son regard perçant, préparait son matériel. Ses gestes étaient précis, presque méditatifs, comme ceux d’un calligraphe.
Gabriel regardait sa peau, cette carte vivante qui portait les traces de ses apprentissages, de ses défis, de ses victoires. Chaque tatouage racontait une histoire, un moment où sa vie avait pris un tournant, où il avait appris une leçon essentielle.
Les tatouages de Gabriel : des leçons gravées sous la peau
Wu Wei (无为)
Sur son mollet droit, en caractères chinois modernes, les mots Wu Wei. Ce terme taoïste, qui signifie littéralement non-agir, représentait l’idée que parfois, le meilleur moyen d’agir était de ne pas forcer, de laisser les choses suivre leur cours naturel. Gabriel avait choisi ce tatouage après une période tumultueuse de sa vie, où il avait appris que lutter contre le courant ne faisait que l’épuiser. Wu Wei était pour lui un rappel de la puissance du lâcher-prise.
Akasha (आकाश)
À l’intérieur de son avant-bras gauche, en caractères sanskrits, le mot Akasha. Dans les traditions spirituelles indiennes, Akasha représentait l’éther, l’espace, la matrice de toutes choses. Gabriel avait gravé ce mot après une retraite spirituelle, lorsqu’il avait compris que nous étions tous connectés, que nos actions résonnaient dans un tout plus grand que nous. Ce tatouage symbolisait sa quête de sens et sa volonté de contribuer à quelque chose de plus vaste que sa propre existence.
L’Envol du Goéland
Du milieu de son avant-bras gauche jusqu’à son épaule, un goéland en plein vol. Ce tatouage était un hommage à Jonathan Livingston le Goéland, ce roman qui avait bouleversé sa jeunesse. Jonathan, ce goéland différent, qui osait rêver plus grand, voler plus haut, chercher un sens au-delà du quotidien. Ce livre avait réveillé en Gabriel une soif de liberté, de dépassement, et une certitude que chacun de nous pouvait transcender ses limites. Chaque fois qu’il voyait ce tatouage dans le miroir, il se souvenait qu’il était, lui aussi, capable de voler plus haut.
Mais il manquait quelque chose : G.O.Y.A
Pourtant, malgré tous ces tatouages, il y avait un vide. Une leçon fondamentale de sa vie n’était pas encore inscrite sur sa peau. Et c’était pour cela qu’il était là, ce jour-là, chez Malik. Ce tatouage, Gabriel l’avait mûri pendant des années. Il représentait une philosophie qui avait changé sa vie, qui avait transformé sa façon de voir le monde et d’agir : G.O.Y.A – Get Off Your Ass.*
Le rituel du tatouage
Malik s’approcha avec son aiguille, la main ferme et l’œil concentré. Il avait dessiné les lettres en majuscules, dans une calligraphie élégante et puissante, comme un mantra gravé dans le temps. L’endroit choisi ? L’intérieur du poignet droit de Gabriel. Un endroit visible, intime, un rappel constant chaque fois qu’il tendrait la main ou qu’il regarderait vers l’avenir.
Le bourdonnement de l’aiguille reprit, et Gabriel sentit la pointe pénétrer sa peau, traçant les contours des lettres. La douleur était familière, presque apaisante. Elle rappelait que chaque transformation, chaque acte de courage, demandait un prix. Malik essuya l’encre excédentaire d’un geste précis, puis continua. Chaque lettre était une affirmation. G. O. Y. A. Quatre lettres qui, ensemble, portaient un message puissant : Agis. Maintenant.
Pourquoi G.O.Y.A ?
G.O.Y.A, c’était l’antidote à l’inaction, à la paralysie de l’analyse, aux excuses que l’on se donne pour ne pas avancer. Ce tatouage, Gabriel le voulait comme un rappel permanent que l’action, même imparfaite, valait mieux que l’inaction. Que le courage de commencer, de se lancer, était souvent la clé de tout succès.
Recrutement : Quand l’intuition dépasse l’analyse
Imaginez un recruteur, paralysé par l’idée de trouver le candidat parfait. Il passe des heures à analyser des CV, à comparer des soft skills, à consulter des algorithmes d’intelligence artificielle. Mais pendant ce temps, les opportunités s’évaporent et les talents passent à d’autres offres.
Un jour, ce recruteur décide de tenter une approche différente : il décroche son téléphone et appelle directement un candidat qui a attiré son attention par une simple phrase dans une lettre de motivation. Pas de longues analyses, pas de tableau Excel. Juste une conversation humaine, authentique, sans filtre.
Résultat ? Le candidat, touché par cette spontanéité, accepte de venir en entretien. Une semaine plus tard, il est embauché. Le recruteur a osé agir, sans attendre la perfection.
Vente : Le pouvoir de la première action
Dans le monde des ventes, combien d’opportunités sont perdues parce que les commerciaux attendent « le bon moment » pour contacter un prospect ? Combien de stratégies de pitch sont perfectionnées, peaufinées… et jamais utilisées ?
Prenons l’exemple d’une jeune entrepreneuse qui vend des bijoux faits main. Pendant des mois, elle hésite à approcher une grande boutique, persuadée qu’elle n’est pas encore prête. Un jour, elle décide de mettre en pratique le G.O.Y.A. Elle entre dans la boutique avec un échantillon de ses créations, sans rendez-vous, sans plan précis.
Le propriétaire est séduit par son audace et sa passion. Quelques semaines plus tard, ses bijoux sont en vitrine. Elle a osé, et l’univers a répondu.
Dans la vie personnelle : Oser le déséquilibre
La philosophie G.O.Y.A ne s’arrête pas au monde professionnel. Elle s’applique aussi dans nos choix personnels, dans nos rêves les plus fous.
Prenons l’exemple de quelqu’un qui rêve de voyager seul, mais qui n’a jamais osé franchir le pas. Chaque jour, il regarde des photos d’aventures, lit des récits de voyageurs, mais il trouve toujours une excuse : « Je n’ai pas assez d’argent », « Ce n’est pas le bon moment », ou encore « Je ne suis pas prêt ».
Un jour, il décide de réserver un billet d’avion pour une destination inconnue. Pas de plan précis, pas d’itinéraire détaillé. Juste une date de départ et une envie de découvrir. La première nuit est difficile, la solitude pèse. Mais au fil des jours, il se découvre une force insoupçonnée, une capacité à s’adapter, à créer des liens, à savourer l’inconnu. Quelques semaines plus tard, il rentre chez lui transformé, plus confiant, plus libre. Il a osé, et sa vie ne sera plus jamais la même.
Un marathon : Commencer petit, mais commencer
Imaginez quelqu’un qui rêve de courir un marathon, mais qui n’a jamais osé enfiler une paire de baskets. Chaque jour, il regarde des vidéos d’entraînement, lit des articles sur la nutrition, mais il ne se sent jamais « prêt ».
Un matin, il décide de sortir. Pas de plan, pas d’objectif. Il court 500 mètres, à bout de souffle. Mais il est sorti. Le lendemain, il court 600 mètres. Et ainsi de suite. Quelques mois plus tard, il franchit la ligne d’arrivée de son premier marathon. Il a commencé petit, mais il a commencé.
Le tatouage terminé : une nouvelle balise
Malik posa enfin son aiguille et essuya une dernière fois le poignet de Gabriel. Le tatouage était là, noir et brillant, encore rouge autour des contours. Il tendit un miroir à Gabriel, qui regarda ces quatre lettres. Elles semblaient vibrer, comme si elles avaient toujours été là, attendant simplement d’être révélées.
« Ça te va ? » demanda Malik, sa voix grave brisant le silence.
Gabriel sourit. « Parfait. »
En sortant du studio, Gabriel sentait une nouvelle énergie en lui. Ce tatouage n’était pas qu’un dessin. C’était un engagement. Un rappel que, même en 2045, alors que le monde continuait de changer à une vitesse folle, la clé restait la même : se lever, agir, et avancer, un pas à la fois.
Et vous ?
Qu’attendez-vous pour graver votre propre G.O.Y.A dans votre vie ?
* Get Off Your Ass : Bouge ton cul !
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